
Gérer l’impayé
Souvent négligées, parfois oubliées, nous allons voir comment prévenir et gérer le risque client. Les conséquences d’un impayé ou d’un retard de paiement sont la cause de bon nombre de difficultés de trésorerie vécues par les petites et très petites entreprises. Ces conséquences, bien que diverses et multiples, ont toujours le même aboutissement final. Une insuffisance de trésorerie, due à un encaissement de créances clients. Financièrement, ce phénomène peut se mesurer par la comparaison entre le chiffre d’affaires réalisé, et le « cash » effectivement encaissé en trésorerie.
Ce qui revient à dire, que le degré de risque clients d’une entreprise est un révélateur significatif de sa capacité ou de son incapacité à transformer ses bénéfices en trésorerie.
Dans la pratique, plus une transaction commerciale est complexe et/ou plus son montant est significatif. Plus le risque qu’un impayé engendre des effets juridiques est élevé. Ces effets peuvent concerner, soit la transaction elle-même, soit les conséquences de sa non-réalisation).
Comment prévenir et gérer le risque client l’absence ou l’insuffisance de gestion du risque clients n’a pas que des effets sur les domaines techniques et juridiques. Un autre domaine est aussi concerné par cette problématique. L’organisation interne de l’entreprise, à travers notamment l’affectation des responsabilités. L’établissement et l’application des procédures, ainsi que le niveau de formation des salariés concernés. En effet, bien que son périmètre soit souvent difficile à cerner, l’organisation est néanmoins un rôle tout aussi important. Dans la gestion du recouvrement des créances impayées, y compris dans les petites entreprises. Car, l’efficacité d’une stratégie de gestion repose toujours sur une organisation fiable et stable. Des différents métiers ou services de l’entreprise, quelle que soit la taille de votre entreprise.
Les conséquences comptables et financières
Les effets comptables et financiers ne sont souvent dus qu’à des aspects techniques et/ou juridiques engendrés par des problèmes de recouvrement de créances clients. C’est ce que l’on appelle des conséquences indirectes, dont les principales sont :
- comptabilisation d’une provision pour litiges (techniques ou juridiques), ces derniers risquant de se terminer par des impayés complets ou partiels de la part des clients concernés ;
- constitution d’un avoir, afin d’annuler un contrat ou pour dédommager un client, suite à un litige technique et/ou juridique.
Pour en citer que quelqu’un.