Outil adaptable à toutes les entreprises (TPE et PME) l’affacturage se présente comme une solution performante de gestion, de sécurisation et de financement de la trésorerie.
Tout d’abord en France, le marché d’affacturage ne cesse de poursuivre son expansion et attire principalement les jeunes sociétés innovante qui utilise la technologie pour repenser les services financiers et bancaires; et autres start-ups de la finance. Selon l’association des sociétés financières (ASF), l’affacturage a connu une année record en 2017 avec une progression de 9 %. Plus de 270 milliards d’euros de créances ont été achetées, dont près de 80 milliards d’euros à l’international.
Quid de l’affacturage ? Définition :
L’affacturage ou factoring est une convention par laquelle une société financière, appelée factor, accepte de gérer le poste client d’une entreprise en recouvrant ses créances, en achetant ses factures, en contrepartie du transfert de ces créances à son profit. Dans le cadre d’un contrat d’affacturage, l’entreprise doit présenter l’ensemble de ses créances au factor, et pas uniquement celles où le recouvrement s’annonce délicat. Ainsi, le factor procède à l’analyse de la situation financière de l’entreprise, l’étude de solvabilité, et paie immédiatement les factures de l’entreprise si elle juge solvable. Toutefois, si le factor estime que certaines créances de l’entreprise sont trop risquées, il pourra choisir de n’acquérir qu’une partie de ces dernières.
Les cinq formes d’affacturage :
L’affacturage classique
Pour cette forme de financement, l’entreprise cède ses factures au factor en l’échange d’un financement immédiat. Les clients reçoivent alors une notification de la présence du contrat d’affacturage, et sont informés des coordonnées bancaires de la société de factoring via lesquelles ils doivent effectuer le paiement. L’affacturage classique convient parfaitement aux petites structures.
L’affacturage notifié non géré
S’adressant particulièrement aux entreprises au chiffre d’affaires plus conséquent, l’affacturage notifié non géré (ou semi-confidentiel) consiste à céder au factor les créances notifiées, mais que l’entreprise garde en interne la relance et l’encaissement des factures de ses clients. Dans ce cas, les clients paient toujours directement le fournisseur.
L’affacturage confidentiel
Autrement appelé affacturage non notifié, l’affacturage confidentiel permet à l’entreprise de conserver la gestion du poste client. Les règlements sont financés par une société d’affacturage, mais les clients ne sont pas informés de la souscription au contrat. L’entreprise est donc tenue de régler à l’échéance le factor pour qu’il ne risque pas d’être définancé.
L’affacturage inversé
Dans le cas d’un affacturage inversé ou reverse factoring, l’entreprise mandate par avance le factor pour régler ses fournisseurs. Les fournisseurs doivent alors signer un accord autorisant l’établissement de factoring à payer à la place de l’entreprise. Et, l’entreprise pourra bénéficier d’un escompte commercial et régler le factor à l’échéance normale des factures. Pour en savoir plus sur nos solutions : cliquez ici.
Cas particulier : l’affacturage import-export
La gestion des créances peut être un poids pour une entreprise qui travaille à l’international. De ce fait, l’affacturage import permet à l’entreprise de financer les opérations d’importations et de payer les fournisseurs sans attendre l’échéance de la lettre de crédit. Quant à l’affacturage export, il permet de financer et de garantir les créances export.
Et quels sont les avantages de l’affacturage ?
1/ Premièrement, l’affacturage permet de préserver et de constituer rapidement la trésorerie; notamment dans une période économique délicate. L’apport est immédiat et le financement n’est pas plafonné.
2/ Deuxièmement, le factoring se présente comme une couverture du risque impayé. Il peut même s’agir d’une technique de gestion de risque, vu que le factor garantie jusqu’à 100 % les créances qui lui sont transmises.
3/ Troisièmement, l’affacturage est un moyen efficace pour avoir une meilleure connaissance du risque client. Plus besoin de recourir aux informations commerciales.
4 /Quatrièmement, grâce à la société d’affacturage, les charges administratives sont allégées. En effet, la délégation du poste client au factor permet de diminuer les charges du personnel chargé de cette mission (enregistrement des factures, impayés, prorogations…), les frais d’assurance et les intérêts bancaires en cas de recours à un emprunt.
5/ Dernièrement, cette technique de financement par les entreprises en création ou en pleine croissance, indépendamment de leur taille et de leur secteur d’activité.
Affacturage : quels sont les coûts à prévoir ?
Plusieurs composants sont à prendre en compte au moment de la signature d’un contrat d’affacturage :
La commission d’affacturage
Il s’agit de la rémunération du factor en contrepartie des services rendus et des risques assumés. Exprimé en pourcentage, le montant est prélevé en fonction du volume du chiffre d’affaires TTC confié; dont le taux varie de 0,5 à 2,5 %. Il peut également être calculé selon le nombre de factures à traiter, la qualité des débiteurs de l’entreprise ainsi que le secteur d’activité dont elle relève.
La commission de financement
Comparable à un taux de base bancaire; cette commission s’applique au financement des factures de l’entreprise, et peut aller jusqu’à 3 %. Il est calculé au prorata temporis, sur l’argent avancé et sur la durée du prêt. Le taux peut aussi varier selon le mode de paiement des créances (chèque bancaire, billet à ordre…).
Les frais de dossier
Généralement, la société d’affacturage facture des frais de dossier pour chaque opération réalisée; ouverture de compte client, etc. Donc, il est conseillé de vérifier ligne par ligne les frais liés avant de signer le contrat d’affacturage.
Pour cela vous pouvez vous appuyer sur l’expertise du Groupe RECOLIA et de sa filiale Prevencia.
Source : Mathieu George